2-NUTRITION DE LA PERFORMANCE : Progresser c’est s’adapter !

2-NUTRITION DE LA PERFORMANCE : Progresser c’est s’adapter !

Quelle que soit sa charge d’entrainement, plus un sportif pratique, plus son corps s’adapte. Le travail de l’entraineur est de surprendre l’organisme des athlètes, de le bousculer. L’art de l’entraînement est là : faire vivre au sportif des situations nouvelles pour le pousser à s’adapter. Par chance, c’est ce que le corps sait faire de mieux. Et c’est grâce à cette faculté d’adaptation que l’athlète progresse. Mais ce processus est coûteux. Il génère un stress et mobilise des ressources. On peut dire, sans trop s’avancer, qu’un sportif quitte son entrainement globalement fatigué, déshydraté, avec quelques dommages structurels (musculaires, tendineux, osseux…). Autant de signes montrant que la séance a porté ses fruits. Face à cet état de stress, l’organisme réagi. Il a comme seule priorité à cet instant : récupérer. C'est-à-dire retrouver son état de forme initial. Cicatrisation et remise à niveau des différentes ressources mobilisées (hydriques, énergétiques…). Si le processus s’arrêtait là, l’entrainement ne servirait à rien. Mais tout se passe comme si l’organisme ne voulait pas se laisser surprendre une deuxième fois. Au cas où il y aurait une future sollicitation, une future séance d’entrainement, le corps prévoit. Il a la capacité de s’organiser pour se doter de nouvelles ressources. Il prévoit du plus et du mieux, en somme : il progresse. Plus nous sollicitons notre corps par des séances d’entrainement variées, plus nous progressons.

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Y a-t-il une limite à cette formidable capacité ? Evidement et elle est propre à chacun. En effet, chacun possède de manière intrinsèque un potentiel d’adaptation. C'est-à-dire un seuil au-delà duquel l’organisme n’arrive plus à répondre aux sollicitations mécaniques et physiologiques. Seuil au-delà duquel il sera plus facile de se blesser. Il existe donc un espace entre la zone de confort et la zone de surentrainement où le corps, dans le respect de son potentiel d’adaptation et d’une certaine progressivité sera naturellement poussé à s’adapter.

Dans le scénario de l’adaptation à l’effort, la nutrition intervient à chaque chapitre. Premièrement à l’entrainement. Avant et pendant, nous allons devoir nous assurer que l’organisme a tout ce dont il a besoin. Une glycémie régulée ainsi qu’une hydratation adaptée. Durant la phase de récupération : nous ne pouvons pas nous permettre de nous priver d’éléments essentiels. Cela pourrait freiner voir entraver les différentes réponses de l’organisme à l’effort. Et enfin pendant la phase de progression, qui demeure une phase privilégiée, nous assurerons l’apport significatif en un certain nombre de micronutriments. Notre corps a besoin d’éléments pour se constituer et pour fonctionner. Il possède des réserves, mais qui ne sont pas inépuisables. Il est en mesure de synthétiser certaines choses. Les éléments clés ne tombent pas du ciel. S’ils ne sont pas présents dans l’assiette, ils seront inévitablement en défaut. Dans tous les cas il convient de garder à l’esprit un point essentiel : de la qualité de ce que nous mangeons dépend la qualité de nos adaptations métaboliques. D’un point de vue physiologique nous parlons littéralement d’incorporation. « In-corporation », ou comment ce que nous mangeons constitue notre corps. Nos cellules se fabriquent avec des constituants de bases. Le principe d’incorporation est sous tendu par la physiologie de la transition entre l’absorption digestive et le renouvellement cellulaire. Nous retrouvons dans les différentes littératures l’idée que « Nous sommes ce que nous mangeons ». C’est une réalité physiologique très claire, facile à comprendre et facile à mettre en lien avec l’effet recherché par l’entrainement sportif. Cependant, il en existe des dérives. Là où l’incorporation s’intéresse à la densité nutritionnelle de notre régime omnivore, certains entendent « incorporation symbolique » (Claude Fischler, « l’Homnivore »). Eldorado du marketing alimentaire où les publicitaires peuvent nous vendre à peu près n’importe quelle valeur ajoutée à n’importe quel aliment. Autant de sources  d’idées reçues et d’erreurs tenaces. « Le sportif doit manger des nouilles avant une compétition ! L’athlète de force doit manger de la viande pour fabriquer du muscle ! Les produits laitiers sont la seule source de calcium ! Les amandes sont grasses et font grossir ! Il faut des boissons d’effort pour produire un effort ! » À grands renforts d’images fortes et de partenariats avec des sportifs reconnus, l’industrie de la nutrition sportive vient bien souvent supplanter le bon sens et la réalité physiologique.

L’alimentation du sportif doit être l’alimentation de la santé. Un organisme qui est en pleine possession de ses capacités adaptatives, c’est un organisme qui est en pleine possession de ses moyens. Santé et performance sont intimement liées voir indissociables. Or souvent, la performance vient au détriment de l’état de santé. Terrain fertile à la tentation de solutions de facilités. Quand le corps ne peut plus, que pouvons-nous faire ? Abuser de certains médicaments autorisés et trouver des solutions à court terme. Ou encore se tourner vers des substances interdites et délétères. La réflexion sur la nutrition sportive est une réflexion sur la pratique sportive, son éthique et est une alternative prophylactique au dopage.

 

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